Essayons de clarifier cette expression très obscure, pour ne pas dire, ésotérique voire « perchée » pour une partie du public. 

Même si la science est très limitée parce qu’elle ne fait qu’essayer de comprendre le monde en découvrant des explications qui sont par la suite remises en question, je vais modestement tenter de « rationaliser » pour les sceptiques, ce qu’on entend par « élever son taux vibratoire », ce qui suit pouvant servir de prémisses à une discussion. Pour moi il y a deux explications qui se complètent. L’une a trait à ce qu’on appelle la matière et la non-matière et qui vibrent par nature, l’autre prend source dans nos ressentis, éminemment immatériels mais qui sont pourtant bien perceptibles pour celui qui les vit et aussi pour son entourage.

Aspect vibratoire de la matière et de la non-matière

Un peu de physique : tout atome est composé d’un noyau et d’un ou plusieurs électrons qui gravite.nt autour du noyau, influençant ainsi la charge électrique de l’atome. Les particules élémentaires qui composent les atomes, composant eux-mêmes matière et non-matière (lumière, électricité, etc.) sont elles aussi caractérisées par une masse, une charge électrique ou non, un spin/oscillation (qui définit la partie magnétique) et une charge dite de « couleur » qui est en fait une symbolisation des propriétés de la particule car à ce niveau subatomique on ne peut parler réellement de couleur.

Donc, toute matière et non matière « vibrent » sous l’effet de la gravitation des électrons au niveau de l’atome, et, celui des charges électromagnétiques, au niveau des particules élémentaires. Cela est le fondement de la théorie du modèle standard de la physique des particules.

On peut ainsi mesurer en Hertz le champ électromagnétique de toute matière et non-matière grâce à des instruments spécifiques. Ces ondes sont dites hertziennes (kilo, méga, giga), micro-ondes, infrarouges, lumière visible pour l’œil humain, ultraviolet, rayon X, rayon gamma. Ce spectre des ondes électromagnétiques est excessivement large mais notre « équipement humain », utilisé au niveau habituel qui est excessivement médiocre, nous permet de n’en distinguer que 1 trillionième (1 divisé par 1 suivi de 18 zéros) !

Jusque-là vous suivez ? Oui, j’imagine !

Notre corps dans sa globalité et dans ses détails (membres, organes, systèmes respiratoire, cardiovasculaire etc.) émet lui aussi un champ électromagnétique, comme évidemment toute matière et non-matière.

Ainsi, on parle d’ondes alpha, beta, thêta, gamma, quand il s’agit des ondes électromagnétiques émises par l’activité cérébrale. Cette dernière est également mesurable. Je suis sûre que vous avez entendu parler des types d’ondes du sommeil, de l’hypnose, de la veille, du sommeil paradoxal… Et bien les ondes gamma sont les plus élevées en termes d’oscillations électromagnétiques (35 à 100 Hz). Quand le cerveau fonctionne à ce niveau, ou taux vibratoire, la concentration est intense et le traitement de l’information extrêmement rapide. Élever son activité cérébrale à ce taux vibratoire, ce qui est possible entre autres par la méditation, permet cela.

Les vibrations émises par nos émotions, nos pensées, nos actions

Nous le savons et l’expérimentons régulièrement, nos émotions sont aussi de très puissants générateurs de vibrations. Qui ne s’est pas mis à rire en entendant un quidam pris d’un fou rire inarrêtable ? Comment vivons-nous les larmes qui coulent sur le visage d’un voyageur assis près de nous et que nous ne connaissons pas ? Ces expériences nous impactent et nous laissent rarement indifférents.

Qu’appelons-nous être « touchés » et comment cela se produit-il ? J’aime écouter les mots avec lesquels nous nous exprimons parce qu’ils ne sont pas anodins. Être « touché » c’est ressentir quelque chose qui paraît semblable à ce qui est exprimé par autrui bien qu’absolument impalpable. Cela engendre une sorte de « communion » temporaire mais bien perceptible entre l’émetteur, et le récepteur. Cela « résonne » dans les entrailles d’un vibrato ténu et cependant bien tangible. Il y a un « contact » qui n’est pas matérialisable par un geste mais qui est intérieur. Qu’est-ce qui touche, et quoi ? Parler de fréquence, de vibration est alors ce qui peut le mieux décrire la sensation parce qu’il y a à la fois contact et à la fois pas vraiment contact au sens où on l’entend habituellement. Pourtant, lorsqu’on voit une lumière, on est bien d’accord qu’il s’agit de vibration bien que dans ce cas non plus, on ne peut parler de contact tactile mais on peut quand même parler de contact au sens où une pulsation lumineuse vient exciter la rétine.

Comment fonctionnent nos émotions ? Elles sont parfois le résultat d’un stimulus dans le cerveau, et parfois celui d’un stimulus corporel. Entendre un cri va engendrer une vigilance et peut-être une petite angoisse parce que socialement le cri indique un danger. Le même cri ne résonne pas de la même façon s’il se produit en plein jour, ou en pleine nuit, si on est seul ou accompagné, si les circonstances sont inédites ou nous rappellent un événement antérieur, même très enfoui. Nous ne serons pas touchés par ce cri de la même manière. Imaginons que ce cri-là, cette fois, parce qu’il s’accompagnait d’autres éléments spécifiques, nous perturbe beaucoup, il fait « écho » à une situation connue, ancienne et quelque peu traumatique. Il y a contact très prégnant. Le cri a fait vibrer en nous une corde déjà activée mais qui était devenue sourde à notre conscience.

Une atmosphère totalement limpide pour quelqu’un peut réveiller une sensation de joie chez quelqu’un d’autre qu’il ressentira très clairement dans son corps et le fera sourire. Il se peut que le terme de vibration soit troublant mais il y a bien des fréquences dans les émotions. Par exemple, on utilise le mot « dépression » pour désigner un état d’affaiblissement du désir, de perte de goût et de sens. Quelque chose semble entraîner les personnes qui en souffrent dans une sorte de descente. On est abattu, effondré, terrassé. Tous ces mots font bien penser également à une diminution, une baisse d’énergie vitale. Il est clair que l’entourage de personnes souffrant de dépression ressent aussi l’influence de cette fréquence basse.

A contrario, la joie nous exalte, le rire nous épanouit, la bonté nous élève. On ne pourrait pas associer à ces sentiments des verbes indiquant une chute à moins de vouloir, par un oxymoron, exprimer l’étrangeté inédite d’une situation très particulière.

Si ces observations ne peuvent être qualifiées de scientifiques, vous et moi les expérimentons néanmoins au quotidien et si nous pouvions choisir, nous serions tous naturellement attirés par ce qui nous transporte et nous permet de nous sentir plus léger et libres. Ainsi nous associons spontanément la haute vibration et la joie, la basse vibration et la colère.

On cite souvent les expériences du japonais Masaru Emoto sur l’impression des émotions sur l’eau sous forme cristalline, congelée à -25°C dans des boîtes de Petri. Il a clairement mis en évidence l’impact des émotions, des pensées et des actes dits positifs (hautes vibrations), et négatifs (basses vibrations) sur la structure des cristaux et en a extrapolé l’impact sur les êtres humains et la planète composés de 70% d’eau.

Le médecin immunologue, Jacques Benveniste avait mis à jour les vibrations électromagnétiques de l’eau gardant la mémoire de substances disparues. Ces travaux repris par le Pr Luc Montagnier, Prix Nobel de Médecine, ont apporté la preuve que la trace électromagnétique d’une substance disparue dans l’eau avec laquelle elle a été en contact (phénomène appelé transduction) permet de reconstituer l’ADN de la substance avec une marge de 2% d’erreur, alors même que l’eau testée ne contient plus la moindre molécule de la substance !
Ceci en dit long sur les facultés vibratoires de la matière à l’heure où nous continuons à observer les phénomènes très majoritairement sous un angle matérialiste dans les interactions d’atomes et autres molécules…

Résonance

En outre, un champ électromagnétique entre en résonance avec d’autres champs électromagnétiques. Cet aspect est capital. En effet, nous sommes plus impactés (positivement ou négativement) par une vibration si elle rencontre une vibration identique. Il est plus favorable de se concentrer en écoutant certaines musiques particulièrement imprégnées d’ondes gamma car les sons entendus vont entrer en résonance avec ceux émis par notre cerveau et vont donc les potentialiser. Inversement, nous sommes affectés par un discours anxiogène si nous ressentons, même très faiblement, une angoisse. Nous voyons tous plus lucidement à quel point nous pouvons être impactés par notre environnement et comment nous l’impactons. Nous sommes totalement et radicalement co-créateurs des situations que nous traversons. On ne peut être immunisé contre un discours anxiogène qu’en étant soi-même fondamentalement calme.

Comment comprendre et définir par exemple la perception grâce à laquelle une maman se lève la nuit sachant que son petit a besoin d’elle ? la transduction qui définit le transfert d’une information via une conversion dans une autre forme tel qu’on l’observe déjà pour un matériel génétique, ou pour la modification d’une onde extérieure en signaux neuraux envoyés au cerveau pourrait-elle être une clé nous donnant un début d’explication à ces phénomènes que nous percevons tous ?

La science ne fait qu’essayer de constater avec des moyens plus ou moins fiables, car eux aussi soumis à notre très faible capacité perceptive, ce qui se produit dans le « réel » perçu de notre existence.

Je reste convaincue que nous pouvons déployer nos capacités perceptives au-delà de l’usage médiocre que nous en faisons pour restaurer ce que j’appelle notre technologie humaine. Par les pratiques que je transmets c’est une partie de cette mission que je tente d’accomplir, pour devenir l’humain suprême et souverain que nous sommes, plutôt que nous rendre dépendants des technologies extérieures, mais ceci est un autre débat…

Références :
https://www.sciencedaily.com/releases/2019/03/190320101941.htm
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/1988-jacques-benveniste-et-la-memoire-de-l-eau
– Ma vérité sur la mémoire de l’eau, Jacques Benveniste, Albin Michel, 2005
– La Mémoire De L’Eau ! Documentaire de la 5, réalisé par Christian Manil et Laurent Lichtenstein, 2013
– Human basophil degranulation triggered by very dilute antiserum against IgE; https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2455231/